Point de parcours.

Cette semaine n’est pas tout à fait terminée mais elle est très éprouvante. Je n’arrête pas de me prendre des souvenirs dans la gueule (excusez moi du terme mais c’est exactement comme ça que je le vis).

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Il y a une petite partie qui morfle de ton absence. retour aux vacances de jeunesse mais il me manque quelqu’un … Toi qui aurait fêter ton anniversaire d’ici quelques jours. C’est ma première fois sans toi. Pour encore quelques mois, nous sommes dans les premières fois sans toi. Toi que j’ai tant aimé et que j’aime encore tellement.

imageL’autre partie est plus forte. Plus récente et un peu plus personnelle, car il a partagé mon quotidien durant des mois, quotidien qui a été ponctué d’un grand nombre de moments difficiles. Le manque est bien plus fort que je ne croyais. C’est comme si la rupture avait seulement lieu pour de vrai (genre avant c’était pour de faux…). Je vois « ta » voiture, je pense à toi. Je vois des choses que tu aimes, je pense à toi. Je vois un lieu, je pense à toi. Je vois un rond point, son nom me fait penser à toi. La plage et la mer me font penser à toi. Des dizaines de chansons me font penser à toi. Je me demande ce que tu fais, avec qui tu parles, si tout se passe bien là-bas. Bref, je ne crois pas qu’il se passe une heure sans que quelque chose ma fasse penser à toi. Et si c’est pas ça, ce sont les souvenirs (les bons évidemment), les incompréhensions sur comment on a pu en arriver là et bien évidemment une tonne de « et si » qui n’ont pas lieu d’être car ils font plus de mal que de bien ! Tu m’as tellement apporté que c’est difficile aujourd’hui d’avancer sans que tu sois à mes côtés. Mes larmes coulent depuis quelques lignes sans que je puisse les contrôler. Des larmes qui sont dures à cacher aux personnes que j’aime car je ne veux pas les faire peser sur eux  je veux les préserver de ça, c’est mon fardeau à moi seule. Je disais que non mais je crois bien vouloir te voir revenir vers moi me disant que tu as fait la plus grosse erreur de ta vie, que je te manque trop et que tu me demande une seconde chance … Est-ce ce que je veux vraiment, ou c’est juste parce que le moral n’est pas au top ? Je ne saurais pas le dire mais c’est ce que j’ai dans la tête depuis quelques jours. J’espère que de retour dans mon chez moi avec les marques et mes habitudes ça ira mieux, en tout cas je pense que ça sera le cas (vu que pour rien arranger mon traitement semble d’un coup insuffisant). Du coup, j’ai hâte d’être à dimanche et de retrouver mon chez moi, mon chat et ma solitude qui me permettra de craquer quand j’en aurai besoin plutôt que d’afficher en permanence ce sourire. Je suis encore plus fatiguée qu’à mon départ car oui, c’est fatiguant de jouer un rôle, le rôle de celle qui va bien pour inquiéter personne. Je sens que je ne serai plus une bonne actrice très longtemps car il m’est de plus en plus difficile de contenir imagetoutes ces larmes et émotions qui ne demandent qu’à sortir. J’ai envie de hurler ma douleur mais c’est en silence que je pleure. Et si par malheur je semble démasquée, j’ai ma parade habituelle : « je suis fatiguée » ou bien « j’ai mal au dos ». Ça marche à tous les coups, et si ce n’est pas le cas, alors c’est mon entourage qui est bon comédien car ils jouent ceux qui me croient. Là, les mots me manquent. J’avais tellement de choses à confier ici à ce sujet, je m’étais préparé un tas de belles phrases avec des enchaînements qui à cette heure ci m’échappent totalement tant je suis mal. Tout se bouscule et la seule chose dont j’ai vraiment envie là, c’est de craquer ! Et de le faire dans des bras réconfortants car du réconfort et des paroles apaisantes avec de jolis mots, c’est exactement ce qu’il me faut … J’ai envie de dire que c’est lui qu’il me faut mais ça ne m’aiderai probablement pas, pourtant je sais qu’il sera présent si je le lui demande … Mais je dois avancer. Sans lui. Sans ce qui est encore un peu une partie de moi. Même si …

imageCar ils m’apaisent et me font me sentir plus forte et en sécurité …

 

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