Retour à la case départ.

On dit « il vaut mieux être seul que mal accompagné ». Cela vient de prendre un tout autre sens d’un coup pour moi. Moi qui ai toujours été quitté cette phrase signifiait en gros : « il est nul donc tu es mieux seule ». Mais il y a quelques jours j’ai quitté la personne avec qui j’étais depuis peu. Et ce soir, c’est l’évidence qui va suivre qui m’a frappé.

Non je ne suis pas partie pour un quelconque défaut. Il possède, de ce que je connais de lui, tout un tas de qualités que je recherche chez un homme. Alors pourquoi ça ne marche pas ? Le fait est que l’engouement, les sentiments du début sont partis presque aussi vite qu’ils étaient venus. Je le sais et on ne cesse de me le répéter : « ça ne se contrôle pas, c’est que ce n’était pas lui ». Cela me semble évident mais ce constat n’en est pas moins dévastateur pour autant… Me revoilà avec ma solitude mais il vaut mieux cela à une relation à sens unique. Il est là mon constat, c’est ma fameuse évidence quant à ce proverbe idiot mais si vrai.

Mais ma question c’est « pourquoi? ». C’est injuste que ça ne marche pas. C’est horrible de lui faire du mal (« il s’en remettra ». Je sais bien…). Je suis seule, je me sens coupable et je suis en colère contre moi, je m’en veux de ne pas avoir les sentiments nécessaires pour pouvoir avancer avec lui… Et autant vous dire que : « C’est comme ça, ça ne s’explique pas et ne se commande pas » ne sont pas une réponse acceptable pour moi depuis que je lui ai fait part de ma décision. Je suis mal et c’est pas évident de savoir si ce sentiment vient du manque de lui ou du sentiment de solitude. Je suis presque sûre que c’est une question de solitude car les derniers temps, je voulais le voir quand il n’était pas là et à son arrivée je voulais être seule… Plutôt alarmant à la base, aujourd’hui je dois m’en souvenir pour tenir ma décision et ne pas céder. Ne pas céder en l’occurrence c’est ne pas le rappeler. Ce serait égoïste et je jouerai avec ses sentiments même si s’en n’est pas l’intention. Je dois le laisser faire son deuil. Et moi, je reprends ma vie d’angoisses perpétuelles sans temps morts et d’insomnies.

C’est dur…

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