J – 8 …

gallet coeu

C’est drôle parce que je ne l’ai jamais fêté. J’en aurais pourtant eu l’occasion mais je fais partie de ces personnes qui ne trouve pas ça utile, il n’y a pas besoin d’une fête écrite pour tous pour prouver quelque chose. Après, une petite attention spéciale ce jour là oui, juste pour la symbolique ! Mais seule cette année, c’est un passage difficile. Bien plus que je ne l’aurai cru. Et ils nous en servent à toutes les sauces cette année (ou alors j’y suis plus sensible …) ! Et s’il me manquait plus que je ne veux l’admettre ?!

Enfin, vous avez déjà eu ce pressentiment ? Peu importe lequel, mais un pressentiment sur la vie qui vous attend ? Moi oui. Depuis près de douze ans, j’ai ce sentiment que je serai seule ( rassurez-vous, je sais ce qui a provoqué ça ! C’est arrivé à l’époque où j’ai eu mon premier copain, au même moment ma tante s’est faite larguée. Moi je me suis sentie responsable. J’ai pris son bonheur. C’était elle ou moi et puisque je venais de rencontrer quelqu’un, elle perdait son compagnon. Tout était ma faute.). A chaque nouvelle rencontre je me dis que mon impression était peut être mauvaise, mais après chaque relation « ratée » je ne peux que me rendre à l’évidence …escaliers J’espère toujours me tromper, mais ce pressentiment est plutôt bien encré en moi. Et nous revoilà avec les « la roue tourne » mais au bout d’un moment ça serait bien qu’elle s’arrête un peu de tourner pour apporter ce dont on a besoin. Je remercie mes amies qui sont formidables. Avec elles, j’ai l’air d’être quelqu’un de génial. Mais dans ce cas pourquoi tous sont partis (bon ok, il n’y en a pas eu des tonnes non plus mais quand même) ? Est-on si différents de ça avec les gens ? Parce que je n’étais peut être pas avec eux comme je suis avec mes amies. Je suis chiante et j’ai mes défauts, mais comme tout le monde. Ni plus, ni moins. Alors pourquoi je n’ai pas cette chance qu’on certaines personnes autour de moi ? Oui, c’est vrai d’autres sont dans le même cas que moi alors il n’y a vraiment pas de quoi angoisser. Mais moi ça m’angoisse ! J’en reviens encore à mon précédent article : oui je suis heureuse du bonheur des autres mais je l’envie ! Je veux l’avoir moi aussi … Mais apparemment, il est perdu dans une tempête de neige au Pôle Nord alors j’attends qu’il retrouve son chemin ! J’espère qu’il le retrouvera avant la fonte définitive de la banquise parce que même si ça va (malheureusement) plus vite de jour en jour, c’est quand même pas top pour le climat. Et je pourrai encore me dire que c’est ma faute en plus !

Est-ce que tout le monde a vraiment droit au bonheur ? Tous les œufs ont l’air de finir dans le même panier ou presque … Et je suis de plus en plus sceptique quant à une réponse optimiste à cette dernière question …

Eh oui, c’était la soirée « je broie un peu du noir ». Mais je vais bien, je vous assure !

Break-up-3

Y a des jours avec … et des jours sans !

pluie

Aujourd’hui était un jour de pluie. Un de ces jours où il fait meilleur sous la couette … D’ailleurs quand le réveil a sonné, j’étais à deux doigts d’annuler mon rendez-vous chez le kiné pour grappiller entre une et deux heures de sommeil ! Mais je me suis motivée pour y aller (en même temps, vu l’état de mon dos c’était la décision la plus sage, d’autant qu’il va y avoir une semaine de vacances !)

En sortant, je suis passée à la pharmacie pour récupérer un traitement et voir quoi faire pour mon rhume qui s’installe doucement depuis hier. Et c’est précisément entre le kiné et la pharmacie que ça m’a pris. J’avais un vieux copain au téléphone et la conversation m’a semblé tendue, avec des silences pesant … Et en parlant avec, une légère angoisse emoticones’est faite sentir et le coup de blues qui va bien est venu lui tenir compagnie. J’ai peur que mon traitement ne soit plus assez fort, j’ai peur de ne pas réussir à m’en passer un jour et surtout j’ai peur de rechuter une fois livrée à moi même à nouveau. J’ai 27 ans et ma plus grande peur et de finir seule, sans compagnon dans ma vie (pour ne pas dire mari, car oui je rêve d’un beau mariage plein d’amour) et surtout sans une famille fondée à deux … J’ai tellement envie d’être maman, et ce depuis quelques années déjà ! Alors oui, je suis envieuse de ce qu’on certaines personnes tout en étant heureuse pour elles. Oui j’attends que ce soit mon tour mais je suis épuisée la-roue-tourned’essuyer des échecs sentimentaux, et j’en ai assez de m’entendre dire que « la roue tourne », la où ma plus grosse angoisse est celle de l’abandon …  J’en parlais justement avec une Amie en fin d’après-midi de cette fameuse expression. Objectivement, je pense qu’on est aveuglé. On à tous quelque chose que quelqu’un convoite. On cherche tellement à avoir ce qu’on a pas qu’on en oublie parfois les belles choses que la vie nous donne. Du coup, on a l’impression que certains ont tout pendant que nous, nous ramassons les quelques miettes restantes. Peut être qu’ils ont vraiment une vie de rêve, mais peut être aussi que c’est la façade qu’ils rendent visible pour camoufler ce qui fait moins rêver … On ne saura jamais ce qu’il en est vraiment pour les autres, et du coup on a tendance à faire des comparaisons mais comment comparer quand nous n’avons pas tous les éléments ?

Mon article précédent était peut être un peu prématuré … Enfin, je vais pas commencer à angoisser sur ça ni me culpabiliser, ça ne serait pas logique ! Enfin, vous l’aurez bien compris, il n’y a pas toujours de la place pour la logique dans tout ça. Allez, on positive et on se dit que c’était un coup de mou : blues, beaucoup d’heures de travail et un peu malade … Ça doit être à cause de ça. Ah, il faudrait aussi que j’arrête d’oublier un de mes médicaments dans la journée parce que ça fait deux jours que ça m’arrive et à bien y réfléchir, c’est possiblement lié je dois avouer … Demain est un autre jour, espérons que ce sera « jour avec » puisque aujourd’hui était « un jour sans ».

ben

Comment expliquer ça ?

Elles ont disparues ! Comme par magie, sans explications. Du jour au lendemain, plus rien (ou presque !). Mes angoisses me laissent tranquille depuis un peu plus d’une semaine !

graine de carosse

Un peu d’aide magique c’est ici, et c’est bourré de talent !

Pour moi, pas de magie mais plutôt l’aide de petites pilules qui ont un effet magique ! Après avoir testé deux traitements sans effets bénéfiques, il semblerait que cette fois ci medicament-internetsoit la bonne ! En même temps, un anxiolytique matin/midi/soir et un somnifère ça m’aurait embêté si ça n’avait rien donné … Surtout que je n’ai pas des petites doses ! C’est ça quand on a un organisme bien résistant. Maintenant, tout ce que j’espère c’est que mon organisme ne s’y habitue pas trop vite car, même si j’ai accepté l’idée d’être aidée, je ne veux pas que ça aille trop loin dans les doses. Je ne veux pas être dépendante et risquer l’état de manque comme si j’avais une addiction … Mais j’espère aussi ne pas les voir revenir, tant qu’à faire. On s’habitue vite à leurs absences.

J’en suis presque à être mal de pas aller mal. C’est fou ça ! Comment c’est possible de culpabiliser de se sentir bien, de vouloir avancer et se reconstruire après un échec sentimental ? On me dit que c’est normal d’aller mal surtout que je suis émotive et hypersensible (ouais c’est pas drôle si on les accumule pas un peu !). Ça fait 4 mois medicaments-du-bonheur-valerio-loi-1maintenant …  Je l’ai gagné ce droit d’aller bien et de prendre ces fioles de « bon » que nous apporte la vie : paix, joie, amitié, espoir, amour, famille … Et en même temps, ça m’effraie ! Je dirai bien que ça m’angoisse mais comme vous l’avez compris mes angoisses sont inhibées grâce à mon traitement. Alors, comment gérer cette appréhension du bonheur ? A chaque fois que j’ai été heureuse, la chute a été brutale et le chemin pour se relever a été long et très douloureux. Alors est-ce que ça vaut le coup ? Est-ce que je suis prête à prendre ce risque ? Est-ce que j’y ai droit moi à ce bonheur ? Une part de moi dit oui et l’autre non … Forcément !

Pfiou, c’est pas facile tous les jours la vie ! On devrait un peu nous demander notre avis avant tout ça. Ou alors faire en sorte qu’elle soit simple et pas trop semée d’embûches. Quoi ? Comment ça c’est impossible ?  Heureusement qu’il existe des moyeux divers de surmonter tout ça ! Et puis, il paraît que tout le monde à droit au bonheur, alors j’attends mon tour et je profite des instants de bonheur auxquels j’ai droit en attendant qu’il frappe à ma porte, qu’il entre pour ne plus sortir. En tout cas, pas sans moi !

poudre de bonheur

A qui ? Comment ?

interrogation

En voilà une bonne question ! Ou plutôt en voilà des bonnes questions… A qui parler de mon état ? Comment trouver la solution qui est faite pour moi ? Et si ça ne marchait pas ? Autant de questions et de possibilités qu’il y a de personnes si vous voulez mon avis (et mon expérience !). Je vais essayer de voir au plus large pour répondre à tout ça et donner quelques pistes à exploiter…

A qui parler ?

  • Votre famille : un membre en qui vous avez confiance peut s’avérer être un bon pilier dans ces moments… Votre famille vous aime et sera forcément là pour vous… Chacun à sa manière on est d’accord d’où l’intérêt de bien choisir à qui se confier. Toutefois, il ne faut pas être étonné, pour certains cette confidence n’est pas facile à accueillir et les premières réactions ne seront pas toujours les bonnes. Ne leur en voulez pas, c’est pas contre vous qu’ils réagissent, ils sont plutôt surpris et ne savent alors pas tout de suite comment s’y prendre. Leurs mots pourront être blessant mais ce ne seront que des maladresses (eh oui, c’est encore à nous d’être compréhensif, de prendre sur soi pour oser retourner vers eux !)
  • Vos amis : c’est un peu comme pour la famille lorsqu’il s’agit de VRAIS amis. Mon expérience personnelle m’a montré que les amis ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Supporter les angoisses d’un ami n’est pas forcément ce qu’il y a de plus évident non plus (avouons-le !). Se confier, c’est prendre le risque… C’est aussi un moyen de faire le tri et de voir sur qui on peut réellement compter. Un risque qui parfois en vaut la peine ! Pour les autres fois, une fois que vous aurez pris le recul nécessaire vous verrez aussi le bon côté (mais c’est vrai qu’en attendant il faudra encaisser la déception).
  • Votre médecin traitant : il est en mesure de vous écouter, de vous adresser à un psychologue ou psychiatre si besoin, mais il peut éventuellement vous proposer un traitement médicamenteux si vous le souhaitez pour vous accompagner (anxiolytique, somnifère et que sais-je encore ! Voyez avec lui, il saura vous conseiller et à vous de décider.). Il vous connait bien et saura vous guider. Pour ceux que cela peut inquiéter, il est tenu au secret médical donc cela restera entre vous et lui !
  • Un psychologue : il intervient souvent dans le traitement de l’angoisse suivant le cas de chaque patient.Les causes de l’angoisse (sensation de peur inexplicable qui se produit à n’importe quel moment et dans n’importe quelle situation) étant inconscientes, le psychologue fait en sorte de les faire percevoir par le patient afin de pouvoir en déceler les sources exactes et d’en proposer ainsi une thérapie adéquate. Comme elles ne sont pas apparentes, il faut les distinguer des phobies où la peur est bien expliquée, et donc considérée comme normale. D’après les spécialistes en psychologie, des séances thérapeutiques sont indispensables pour que le patient puisse acquérir un certain niveau de maîtrise de soi. Avec un suivi régulier, il pourra ainsi libérer ses angoisses grâce à l’écoute et à l’attention dont son médecin traitant lui fait preuve. Source [Je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’intégralité de l’article, ici en partie. L’anxiété peut être une maladie en fonction du degré qu’elle atteint. En tout cas c’est mon avis, celui de mon médecin, et celui d’autres spécialistes encore. J’y reviendrai probablement à un moment ou à un autre.]
  • Un psychiatre : est un médecin qui est spécialisé dans le traitement de certains troubles mentaux, psychologiques et affectifs. Face à un problème rencontré par un patient, il va devoir en déterminer les causes. Des rencontres régulières sous forme de consultation et de discussion avec son patient vont permettre au psychiatre de lui donner les clés (souvent liées au passé) pour qu’il puisse parvenir à un bien-être réel. Il peut aussi inciter ses patients à changer de comportement et d’attitudes afin de trouver des solutions qui le soulageront. A la différence du psychologue, le psychiatre est habilité à prescrire des médicaments lorsque cela s’avère nécessaire. Le psychiatre est souvent doté d’une formation supplémentaire sur un type bien particulier d’analyse. Un psychiatre ne soigne pas que les maladies mentales, il vient aussi au secours de patients souffrant d’un mal-être temporaire, souvent engendré par un contexte social, familial ou encore au travail (phobies, dépression, angoisses, insomnies…). Il peut l’aider à traverser un moment compliqué en apaisant les tensions. Il va surtout soutenir le patient de manière à déterminer l’origine de ses troubles et lui proposer le suivi qui lui permettra de retrouver son bien-être. Source
  • Un psychothérapeute : est un professionnel de la médecine douce habilité à traiter des personnes souffrant de troubles psychiques ou somatiques. Son travail consiste à aider ses patients à libérer des traumatismes du passé, mais aussi à se comprendre dans son état dans le but d’atteindre un bien être intérieur. Source  Comme il existe de nombreux types de psychothérapie, il existe également différents psychothérapeutes. Ainsi, les pratiques, et approches peuvent différer d’un psychothérapeute à l’autre. Il n’y a pas de « règles » à suivre. Cette diversité dans les approches doit être bien connue du patient, afin que lui même se dirige vers le spécialiste qui saura répondre de manière précise à ses attentes. Source
  • Des inconnus sur des forums : le côté anonyme peut vous attirer et c’est aussi la possibilité de parler avec des personnes qui vivent des choses similaires et qui sont donc susceptibles de vous comprendre. Leur vécu, leurs histoires peuvent être autant d’expériences qui vont peut être vous aider à vous comprendre. C’est aussi un endroit où vous pouvez demander et recevoir des conseils.

Quelles différences entre psychothérapeute, psychologue et psychiatre ? [clique ici]

remboursements
Source photo.

 

Comment trouver la solution qui est faite pour moi ?
Alors là c’est très simple… En tout cas en théorie car dans ces moments, notre cerveau n’est pas très à même de se poser pour faire le point et prendre des décisions mais vous et vous seul avez la solution qui vous conviendra le mieux. Sur ce point, il faut vous faire confiance et vous écouter ! En fonction des jours et des moments, vous changerez probablement d’avis mais c’est pas grave, c’est comme ça que ça marche. Vous n’êtes engagés qu’envers vous même à ce niveau là alors n’ayez pas peur d’être égoïste pour ça et de faire ce qui sera bon pour vois. Écoutez vous, écoutez vos besoins et respectez les !!

 

Et si ça ne marche pas ?
Vous êtes prêts pour les citations et dictons à la noix ? En fonction de la solution choisie, il faut se laisser un peu de temps. « Rome ne s’est pas fait en un jour » donc tout ne se fait pas du jour au lendemain ! « Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions » ! Je vous l’accorde, elles peuvent être longues, voire très longues à trouver mais elles existent. Donnez vous le temps de les trouver et avec les moyens dont vous aurez besoin. « Quand on veut, on peut« , en tout cas pour ce qui est de vouloir changer ces réactions qui nous bouffent, en ce qui concerne la volonté de reprendre les choses en main (parce que les angoisses elles-mêmes et les crises qui vont avec soyons clairs, la volonté seule ne suffit pas puisque c’est la mauvaise partie de notre cerveau qui commande dans ces instants !). Alors tenez bon, persévérez. S’il s’avère que ça ne fonctionne pas, ne baissez pas les bras, écoutez vous et tenter autre chose ou ailleurs car « tout vient à point à qui sait attendre » (ouais celle-ci il ne faut la lire que quand on tient le coup sinon elle est horrible je suis d’accord avec vous !). Accrochez-vous !

 

Je vais mal, tu vas mal.

friends

Aujourd’hui, une copine m’a fait une réflexion bizarre. Enfin, elle m’a semblé bizarre à moi car je ne conçois pas les choses de cette manière … Je ne conçois pas l’Amitié avec un grand A comme ça, même si je pense que de son côté c’était pour mon bien, elle jouait son rôle de copine. Je m’explique ! Quand elle arrive, je suis au téléphone avec une de mes amies qui ne va pas bien (rupture inattendue, déménagement, distance … Je n’entrerais pas plus dans les détails, vous imaginez facilement dans quel état elle pouvait être !). J’essaie comme je peux de la faire positiver, qu’elle ne voit pas tout en noir, qu’elle sorte de son lit. Bref je tente tant bien que mal d’être présente et surtout de l’être comme elle en a besoin (parce qu’on a tendance à être avec les autres comme on aimerait qu’ils soient avec nous et que c’est pas forcément ce qui correspond aux besoins de la personne du coup !). Après un dernier « coup de pied au cul » verbal, je lui dit que je dois raccrocher mais que je la rappelle après (après ma copine qui est là avec moi pour ceux qui suivent !).

Et c’est LA qu’elle me dit : « Tu vas mal et c’est toi qui réconforte tes copines qui vont mal, ça va pas t’aider à aller mieux« . Je reconnais, je n’ai pas mémorisé les mots exacts mais la phrase avait ce sens. Pour moi, l’amitié c’est être présent dans les bons moments mais aussi et surtout dans les instants plus difficiles. C’est l’être en toute circonstances, que j’aille bien ou mal, que je sois en forme ou fatiguée et que sais-je d’autre encore. Je ne peux pas être là à chaque instant, mais je peux l’être dès que j’ai un instant de libre et si je n’en ai pas je peux prendre le temps, prendre quelques secondes pour dire à l’autre « je ne peux pas mais je suis là, je pense à toi ». On a vite fais de se laisser submerger par notre quotidien j’en ai bien conscience. J’ai dû avoir des ratés car nul n’est parfait. Mais quand une amie à moi va mal, peu importe les circonstances, je me dois d’être là pour elle car c’est ça l’Amitié. Je ne m’oublie pas pour autant car on ne peut pas être présent de la même manière quand tout va bien que lorsqu’on broie du noir ! Mais la présence est importante, soutenir l’autre est important.

gossip girl

Et puis soyons honnête, c’est parfois aussi plus facile d’être mal quand on est pas seul dans ce cas… Sur ce point, je l’ai trouvée moins bizarre ma copine (ayant déjà conscience de ce qu’elle allait me dire) ! Je suis plutôt d’accord avec elle sur le fait qu’être mal à deux, avoir une histoire similaire et donc traverser les mêmes choses, ça aide à relativiser et à prendre de la distance :

« Je ne suis pas la seule à qui ça arrive !« .

Cette petite phrase dont j’ai conscience mais qui ne semble pas vouloir garder son sens quand mes angoisses prennent le contrôle de mes pensées ! Parce que oui, quand j’ai une crise d’angoisse, l’objectivité et les pieds sur terre ne veulent plus fonctionner. Dans ces moments là, dans un coin de ma tête, celui qui prend le dessus, je suis la seule à qui ça arrive. « Pourquoi moi ? » – « Toujours moi ? » – « Tout le monde est heureux sauf moi ! » – « Y a qu’à moi que ça arrive ! » – « De toute façon je n’ai pas le droit au bonheur ! »
Et généralement, c’est comme ça que tout commence et que le cercle vicieux en profite pour s’installer …

Angoisse, nom féminin

angoisse

  1. Anxiété, spécial. Si elle n’est pas pathologique ou s’il y a des troubles physiques (palpitations, gêne pour respirer, diarrhée, etc.)
  2. Pour l’existentialisme, expérience fondamentale à travers laquelle l’homme peut appréhender le sens de son existence dans le monde et face au néant.

Source : Le Petit Larousse Illustré 2000

  1. Grande inquiétude, anxiété profonde née du sentiment d’une menace imminente mais vague.
  2. Pour certains philosophes existentialistes, comme Heidegger, expérience fondamentale de l’homme, qui lui permet de saisir la réalité du monde, ainsi que la sienne propre.
  3. Sentiment pénible d’alerte psychique et de mobilisation somatique devant une menace ou un danger indéterminés et se manifestant par des symptômes neurovégétatifs caractéristiques (spasmes, sudation, dyspnée, accélération du rythme cardiaque, vertiges, etc.).

Source

Quelle est votre définition de l’angoisse ?

Pourquoi ce blog me direz-vous ?

J’entends d’ici : « encore un blog, mais pour quoi faire? » L’idée de base, c’est de pouvoir parler et partager ensemble des angoisses que l’on peut avoir. Ces angoisses qui peuvent vous pourrir la journée voire la vie car elles peuvent être liées à tout et n’importe quoi ! Parce que oui, y’en a pour qui c’est le cas. Qu’elles soient passagères ou encrées dans votre quotidien, elles sont là et peuvent être un fléau, surpris !? Moi non puisque je les vis et que c’est ce qui motive mon implication dans cette nouvelle aventure (qui je dois l’avouer va se faire eu feeling !). Nous allons pouvoir partager notre vécu, d’éventuels conseils mais aussi apprendre à mieux les connaître. Un échange qui pourra aussi bien intéresser les personnes qui sont angoissées, que celles qui en ont une dans leur entourage. Il ne faut pas se mentir, côtoyer une personne angoissée c’est pas toujours facile ! L’angoisse est une maladie et comme chaque maladie, plus le stade est avancé (si vous me permettez l’expression !), plus c’est difficile !
Ce sont des choses difficiles à confier, même sous le couvert de l’anonymat, aussi je souhaite que les personnes qui parlent ici soient respectées. Tout propos déplacé sera supprimé. Vous pouvez ne pas tout comprendre, vous pouvez ne pas croire que ce qui est dit est vécu comme tel et tout un tas d’autres choses. Mais respectez les personnes qui parlent ici et se livrent (même, et surtout !, si je suis la seule à le faire).

 

vice-versa-affiche-14« Et pourquoi l’appeler « ViceVersa18 ? ». Ça s’est très simple, tellement qu’on m’a soufflé l’idée, je vous explique ! Tout vient du dessin animé Disney Pixar. Je suis allée le voir quand il est sorti au cinéma et en sortant, j’ai raconté à la personne qui m’accompagnait à quel point le film m’avait bouleversé. Il montrait tout ce par quoi je suis passée à un moment de ma vie, et c’était si bien expliqué, accessible à la compréhension du premier venu (ou presque). Du coup quand j’ai demandé de l’aide pour le pseudo, ça a visiblement été une évidence que de s’appuyer sur ça ! Après, comme toutes les bonnes idées, elle était déjà prise alors j’ai dû ajouter un petit quelque chose que j’ai choisi tout aussi personnel. Bref, me voilà avec un nom à mon image …

 

J’en profite pour remercier brièvement les personnes qui m’ont plus ou moins soutenues et encouragées (et pour le coup « aidées ») à faire ce blog. Bon ok c’était pas le premier de vos conseils, j’ai plutôt eu le droit à :

  • « Va en parler à quelqu’un ça peut t’aider et te faire du bien ». Honnêtement j’ai déjà fait par le passé et pour le coup je ne pense pas que ça va m’aider…
  • « Parle sur des forums, tu verras que tu n’es pas la seule et tu pourras parler à des gens qui te comprennent ». C’est gentil, c’est pas une mauvaise idée mais non je ressens pas mon besoin comme ça (et puis je sais que je suis pas la seule à qui ça arrive d’abord !)

Du coup, j’ai pensé au blog. Ouais ça m’a fait bizarre au début parce que ça fait remonter les souvenirs d’adolescence ! Mais bon, pouvoir parler quand je veux et comme je le veux (parce que c’est ce dont j’ai besoin clairement !) c’est quand même bien. Et plus encore quand on peut se cacher derrière un écran anonyme ! Alors c’est parti, petit à petit le combat incessant se livrant dans mon cerveau s’inscrira ici …